Comprendre le territoire pour mieux en évaluer le foncier – épisode 9
La France des années 50 est encore très rurale, les manuels scolaires s’en font naturellement écho en axant la description du cadre économique des territoires au travers de l’agriculture.
Les champs sont ouverts et sans clôture dans les grandes plaines à céréales ou clos par des haies des rideaux d’arbres ou des murs en pierre sèche dans d’autres contrées.
Les exploitations sont des petites propriétés familiales ou loués à des fermiers dans les zones de grandes cultures ou menées par des métayers dans le Sud-ouest et le massif central, le matériel et le cheptel étant fourni par le propriétaire foncier dans ce dernier cas.
Les cultures, l’élevage, les forêts et les industries liées au bois (scieries, papeteries, fabrique de meubles) sont cités prioritairement.
Les industries sont implantées grâce à la proximité des énergies, de la matière première et de la main d’œuvre. Les ouvriers sont-ils groupés en cités ouvrières ou dispersés ?
Quant au commerce se posait la question de savoir comment se fait la circulation locale ? Loin d’imaginer alors qu’une simple fibre suffit de nos jours !
Quels sont les produits locaux ? y-a-t-il des échanges avec les autres régions ? Aujourd’hui on dirait avec d’autres pays !
L’artisanat fait mention des métiers qui disparaissaient (déjà). De nos jours c’est l’artisanat d’art qui se développe avec un tourisme de plus en plus présent grâce à des locations de courte durée qui transforment l’activité immobilière.
